Maine-et-Loire

Le contrôle des produits alimentaires dans le Maine-et-Loire va être renforcé en 2024

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Le préfét Philippe Chopin en visite de contrôle dans un supermarché angevin. (Préfecture de Maine-et-Loire)

Ce jeudi 15 février, le préfet de Maine-et-Loire Philippe Chopin, accompagné de Sophie Querry, directrice adjointe départementale de la Protection des Populations (DDPP), de la cheffe du service de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF) et de deux inspecteurs, se sont rendus dans un supermarché angevin afin de contrôler la véracité de l’information délivrée au consommateur.

L’intervention s’inscrit dans le cadre du renforcement des contrôles de l’État annoncé par le Premier ministre. Origine des fruits et légumes, des viandes, traçabilité des denrées, le contrôle a été mené dans un supermarché angevin.

Tout au long de l’année, les inspecteurs de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en poste dans les DDPP mènent des investigations au titre de leur mission de régulation de l’économie au bénéfice des entreprises et des consommateurs. L’objectif affiché par la préfecture, pour cette opération comme pour les autres quotidiennes, est de « protéger les consommateurs dans de nombreux domaines : loyauté des produits alimentaires, mais aussi sécurité et loyauté des produits non-alimentaires ou encore protection économique en matière de prestations de service ».

De nombreuses anomalies relevées en 2023

A l’occasion, un bilan des contrôles effectués en 2023 a été dressé. Dans le Maine-et-Loire, 73 contrôles ont ainsi été effectués, majoritairement pour les fruits et légumes frais, secs et séchés, puis les viandes, et enfin sur les produits de la pêche et de l’aquaculture. Ils ont révélé de nombreuses anomalies: 83,33% pour les produits de la pêche, 69,57% pour les viandes et 44% pour les fruits et légumes.

En 2024, « les contrôles seront renforcés » pour en faire plus de 100, annonce la préfecture. « La DDPP s’investira également dans la recherche de fraudes, notamment sur l’approvisionnement des produits servis en restauration collective », ajoute-t-elle, alors que la loi Egalim a fixé l’objectif de garantir au moins 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de produits « bio » dans les repas servis en restauration collective.

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