Festival d'Anjou

Découvrez la programmation de l’édition 2024 du Festival d’Anjou

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Le Jour du Kiwi au theatre Edouard VII. Gerard Jugnot, Arthur Jugnot, Florence Pernel / Crédit : Cyril Bruneau

24 représentations seront au programme de l’édition 2024 du Festival d’Anjou du 3 au 26 juin prochain. Des œuvres classiques, des grands noms du théâtre mais aussi des pièces qui font réfléchir le spectateur.

Le Festival d’Anjou est de retour pour sa 74ème édition du 3 au 26 juin 2024 en Maine-et-Loire. Une édition qui se veut « ambitieuse » en gardant son excellence mais légèrement « contrainte », avec un budget rééquilibré selon Yann Semler-Collery, vice-président Culture et Patrimoine du département. 180 000 € de déficits ont été enregistrés lors de l’édition 2023 alors le nombre d’œuvres a été revu à la baisse. 24 représentations seront au programme, le concours des compagnies a dû être retiré mais « on fera tout pour qu’il soit de retour l’année prochaine », s’excuse Jean Robert-Charrier, directeur artistique du festival pour la 4ème année. Les tarifs ont, eux, légèrement augmentés : les billets passeront de 32 à 34 € et de 10 à 12 € pour les tarifs les plus réduits.

Plusieurs œuvres du répertoire classique

Quoi de mieux que de redécouvrir les classiques du théâtre. L’Avare de Molière ouvrira le festival le 3 et 4 juin au château du Plessis-Macé. Après une première représentation à Gringnan, dans la Drôme, c’est à Angers que jouera l’équipe de Jérôme Deschamps. Un spectacle « exigeant, populaire et beau » selon Jean Robert-Charrier. Le 21 juin, rendez-vous au Cloître Toussaint d’Angers pour assister à Fin de partie avec Denis Lavant. Le jeu de l’amour et du hasard clôturera le festival au château du Plessis-Macé le 26 juin. Une œuvre du répertoire classique mais avec « une lecture moderne de la pièce », révèle le directeur artistique du festival.

Les grandes personnalités font appel à la nostalgie

Après La Vie et la mort de J. Chirac, roi des Français l’an passé, on retrouvera Le dîner chez les Français de V. Giscard d’Estaing pour l’édition 2024 le 5 juin au château du Plessis-Macé. Une pièce écrite par Julien Campani et Leo Cohen-Paperman : « une ode à la nostalgie qui retrace les années Giscard. A la fois drôle, politiquement intéressant et historiquement passionnant », explique Jean Robert-Charrier.

On retrouvera les frères Gérard et Arthur Jugnot le 12 juin dans Il a la côte Devos ! puis le 10 et 11 juin dans Le jour du kiwi au château du Plessis-Macé. Christine Murillo jouera le 12 dans Pauline & Carton au Bouvet Ladubay, à Saumur. Quant à François Berléand et Nicolas Briançon, les spectateurs pourront venir les voir jouer le 14 juin dans Poiret Serrault – Extraits extra, une série de sketchs « anti-vanne et anti-stand up ».

Des spectacles qui font grandir

IVG, masculinité ou encore féminité en 2024, certaines pièces traiteront de sujets importants qui « font grandir le spectateur » affirme Jean Robert-Charrier. La Tendresse de Julie Berès proposera une réflexion sur la masculinité le 17 juin au Cloitre Toussaint d’Angers. Les comédiens, dont Djamil Mohamed, présent sur l’affiche officielle du festival, joueront une pièce basée sur des témoignages réels. Ce sont « des dieux absolus de la danse et de la comédie », s’émerveille le directeur artistique du Festival d’Anjou. De même, dans Désobéir le 18 juin au Cloitre Toussaint, Julie Berès évoquera la féminité de nos jours. « Une pièce merveilleuse, touchante et engagée ». Contrairement à Interruption, une œuvre évoquant l’IVG, qui ne se veut pas vraiment « militante » mais plutôt « passionnante, riche et bouleversante ».

Découvrez la programmation complète sur le site du Festival d’Anjou. Ouverture des réservations le 16 avril 2024.